Le printemps ... synonyme de la nature qui s'éveille, les abeilles qui butinent, les fleurs qui éclosent, les oiseaux qui gazouillent ...
C'est magnifique !
On se promène dans le jardin et que vois-t-on sur nos beaux rosiers ?
Des pucerons !
Quel est votre premier réflexe ?
Etrangement, la sensation la plus courante est de se sentir envahi.
Puis de s'inquiéter pour son beau jardin tout embelli de fleurs
Et ensuite de l'état de santé de la plante.
Pour se sentir mieux, on veut faire une action concrète pour que cela corresponde à l'idée que l'on a d'un jardin en bonne santé.
Car les pucerons sont petits et grouillants, la corrélation vers un envahisseur agressif est très facile à faire.
Et malgré que vous avez entendu partout que l'écosystème est important dans un jardin, les pucerons non ... ça ne peut pas en faire partie.
D'ailleurs, tous le monde le sait, les pucerons font partie de la famille des nuisibles.
ils se nourrissent de la sève de la plante et on remarque bien que cette dernière se sent affaiblie et que les boutons de roses sont très moches.
Donc il faut faire quelque chose !
Au printemps, PLAISIR VERT reçoit régulièrement des appels pour traiter les pucerons des rosiers et tant qu'à faire aussi pour les autres plantes.
Car chaque plantes ont de l'importance: Les centenaires, les pièces de collections, les souvenirs, les cadeaux, ...
Alors on y tient et on ne veut pas prendre de risque de les perdre.
C'est alors que l'équipe de Plaisir Vert passe avec une solution fait maison et magique.
Armé d'un pulvérisateur sur le dos et une lance vers les plantes.
Et paf ! Il y a de belles fleurs.
Tous le monde est content.
Certains pensent que c'est grâce à un produit miracle.
Mais non.
Si c'était le cas, il y aurait un manque de respect envers l'ecosystème et votre jardin serait sous drogue en permanence.
Ce que nous tâcherons d'éviter grâce à un jardinage respectueux.
Avec du produit toxique à la faune, il aura l'air en bonne santé mais cela ne sera pas réellement le cas.
Notre solution est bien plus écologique, plus durable et plus respectueux pour la faune, la flore et les humains.
1. Observation
La nature ne se détériorera pas en 15 min.
Nous avons tout le temps pour prendre une décision.
Vous êtes invités à observer, à la loupe s'il le faut, les amas de pucerons.
Vous les retrouverez sur les feuilles, sous les feuilles, les bourgeons et la tige.
Identifier le support
Certaines plantes sont naturellement plus vigoureuses que d'autres.
Prenons exemple sur les garminées, souvent remplis de pucerons au printemps.
Sa constitution est assez solide pour que si on ne le traite pas contre les pucerons, la différence visuel sera superficielle.
Par contre, il faudra porter plus d'attention sur les bourgeons des fleurs.
Entre autre, les rosiers, car les pucerons sont non-seulement friand de la sève de cette jeunesse mais ils seront dévastateurs pour le bon développement de celle-ci.
Estimer la masse
- les pucerons envahissent-il plus de 30% de la plante ?
- est-ce plus de 30% du jardin ?
Afin de garder un équilibre respectueux pour tous, la pensée de la permaculture propose cette gestion végétale :
- 30% pour la flore (créant par exemple humus sain et local)
- 30% pour la faune (aidant le cycle de la vie animalière)
- 30% pour l'humain (alimentaire / ornementale)
- 10 % à repartager selon le but recherché
Et c'est sur cette base que nous allons travailler.
Pourquoi ?
Un nouvel article sera effectué prochainement pour vous expliquer le rôle du puceron dans le jardin 🙂
- 30% d'une plante et du jardin.
On peut laisser faire la nature, elle s'auto-régulera d'elle-même.
Même si ça fait un peu paniquer, il faut faire confiance en la nature.
En laissant les plantes se débrouiller, elles deviendront plus forte l'année suivante et plus belles.
+ 30% d'une seule plante.
Il devient donc nécessaire d'estimer l'importance de la plante.
. Si la plante est d'importance moindre par rapport au jardin, il peut devenir judicieux de laisser la plante en sacrifice.
. Si la plante est d'une haute importance, il sera nécessaire de traiter la plante au risque qu'une autre plante se fasse envahir par après.
+ 30% sur tout le jardin
On passe à l'étape suivante :
Lorsque la masse et le support ont étés identifiés et quantifiés, on peut donc commencer à penser à traiter.
Pour rappel : il est important de laisser des plantes avec des pucerons !
Il sera traité uniquement les plantes avec des bourgeons des fleurs qui égayent le jardin.
Et seulement si la masse est trop importante.
2. Traitement
Contrairement à ce que l'on peut imaginer, le traitement est très simple.
Juste un peu chronophage pour ceux qui n'aiment pas perdre du temps.
Prenez un pulvérisateur (à main, à dos, qu'importe)
Remplissez le d'eau clair et de savon noir liquide (trouvable dans les drogueries, les magasins de bricolages, ménagers, etc.) - bio de préférence ou de fabrication naturelle.
Possologie : 3 cuillère à soupe par litre
Mélangez et c'est tout !
Le traitement de la plante doit se faire de manière uniforme.
Du haut en bas, tout le tour et au-dessus/en-dessous des feuilles.
Voir la vidéo qui montre la technique :
Ensuite, pour s'assurer que le bourgeon est sauvé des pucerons qui auront réussi à bien ce coincer les pattes avant la pulvérisation.
On passe les doigts sur la plante pour les faire tomber.
Un coup de pschittt supplémentaire ! et voilà 🙂
Nous recherchons par cette action de placer la viscosité du savon noir sur la plante (utiliser de l'huile végétale, naturelle, pure fonctionne aussi mais est plus contraignant à la pose et plus chère).
Cela ne créera aucune incidence à la plante, par contre les pucerons auront le plus grand mal d'atteindre les tendres bourgeons.
Ils glisseront et tomberont naturellement sur le sol, plus vulnérables aux prédateurs naturels.
3. Prévention
C'est bien beau tout ça, on est bien content de notre action.
Que nous reste-t-il à faire ?
Rien ... à part recommencer le cycle de l'observation et éventuellement ajouter quelques paramètres tels que :
Identifier la source
Le cycle naturel sera décrit plus précisemment dans l'article dédié aux pucerons.
Nous pouvons simplement dire que les larves apparaissent tous les ans à la sortie de l'hiver.
Et se transforme en pucerons lorsque les températures augmentent.
Leur vitesse d'expansion par contre est modifiable selon certains critères :
. l'élevage de pucerons des fourmis
. un environnement propice
L'environnement direct
Au même titre que l'évolution des plantes, les pucerons adorent une atmosphère douce et humide.
Il est dès lors important de regarder après la pluie lorsque le soleil apparait.
Variété de pucerons
Les pucerons nom communs des insectes issus de la famille des Aphidoidea.
Elle regroupe à elle seule, 4.000 variétés.
Seules 250 sont cataloguées nuisibles.
Logiquement, il serait donc intéressant de vérifier la variété avant toute action.
Que peux apporter PLAISIR VERT ?
Le plus important dans cette action est son suivi et éventuellement sa régularité nécessaire.
Ce qui n'est pas évident de faire appel à un jardinier au quotidien.
Cette "astuce de grand-mère" fonctionne parfaitement bien chez les clients qui font appel à nous donc à part la confirmation que cette technique fonctionne, il n'y a pas grand chose à faire.
Tout au plus, lors de notre passage, nous aidons la plante à augmenter son "immunité" quelques ajouts complémentaire naturelle (selon la plante et de sa nécessité).
Nous vous invitons à effectuer vous-même cette technique et de profiter de votre jardin 🙂
FAQ
Puis-je utiliser l'eau de pluie de ma réserve ?
Si l'eau est claire, c'est même conseillé par rapport à l'eau du robinet.
On entend eau claire, une eau filtré de manière à ne pas avoir de résidus (même naturelle) lors de son utilisation.
Evitons par exemple, l'eau stagnante contenant des algues.
Que se passe-t-il si je ne traite pas du tout les rosiers ?
Sur nos rosiers privés, nous avons éviter de traiter les rosiers dès leur plus jeunes âges.
Durant les 5 premières années, on peut clairement dire que c'était un peu effrayant car il faut supporter que le rosier ne donne pas de fleurs.
Nous avons même craqués les 2 premières années en pulvérisant (huile), on avait trop peur pour le bébé qu'était le rosier à ce moment-là.
Les 5 années suivantes, ont été moyennement satisfaisantes mais il y avait de l'amélioration.
C'est au bout de ces 10 ans que nous pouvons enfin noter la différence.
En effet, tandis que dans certains jardins, les pucerons pullules déjà autour des bourgeons.
Nos rosiers privés sont en pleine forme et ont de belles feuilles vertes avec quelques pucerons qui ne porteront pas préjudice aux bourgeons.
Comme vous pouvez le remarquer, c'est un technique de longue haleine et qui demande d'avoir de la patience et de la confiance.
En plus, il est important de travailler avec des jeunes sujets.
Les sujets plus âgés ont déjà des habitudes auxquels il est difficile de changer sans répercussion négative.
Auteur : Jovelyn pour Plaisir Vert
Proche de la nature dans sa version pure dans l'âme, j'ai découvert le jardinage en rencontrant Julien.
Cette différence m'a imposé des questions et mon quotidien m'a apporté des réponses.
C'est donc dans l'optique de transmettre ces réponse et ces questions que je rédige mes articles,
En espérant informer et guider les personnes au mieux.
Garder le cap de Plaisir Vert en tant qu’entreprise utile qui démystifie le jardinage et qui permet que chacun profite de son espace vert est une priorité pour moi.
C’est toujours avec émerveillement que je découvre les enseignements du secteur vert où je m’empresse de les partager.
Aventureuse, éclectique, technophile, gourmande, … sont des caractéristiques qui me représentent bien.
Ce qui permet de fortement m’occuper dans la gestion de Plaisir Vert alors que je viens du secteur visuel.