Faire une étude de terrain n’est pas obligatoire, elle devient primordiale si le gain d’énergie et financière est nécessaire.

Pour faire des économies de temps, d’énergie et financière, l’une des meilleures méthodes est d’étudier son terrain sous différents aspects.

Nous avons la chance, ici de pouvoir le faire et le publier.
Ce premier article présentera différentes phases et sera suivis par d’autres pour une évolution au fil du temps.

Chaque article vous permettra de mieux comprendre votre terrain et de pouvoir agir de manière réfléchie.

  1. Observer et collecter les données que l’on voit directement en se promenant dans le terrain.
  2. Analyser et collecter les données extérieures qui influence votre terrain
  3. Choisir sa gestion du terrain

 

Bilan de la phase d’observation et collecte des données :

Faites un croquis rapidement et grossièrement.

Indiquez-y les lignes représentant les limites physiques de votre terrain :

  • les arbres
  • les bâtiments
  • les meubles mobilisés
  • les clôtures
  • les chemins en dur officieux

 

 

Trouvez la zone de l’activité principale et ajoutez-y le sens du vent et les accès du lieu.

  • les chemins choisi officieux
  • les chemins possible et informel

Pour trouvez la zone de l’activité principale de votre jardin, il suffit de s’y rendre et de faire un tour à 360° dans les 4 directions.
L’impression de ressenti que vous aurez au fil de votre tour pourra vous indiquez où vous appréciez vous retrouver.

Ces ressentis sont assimilés par une observation de vos sensations :

  • agréable de marcher
  • vent frais
  • sensation de température, etc.

Régulièrement, cela peut vous sembler une évidence mais parfois, vous pouvez être surpris.

 

Profitez pour prendre note de la faune et de la flore présentes :

Faune :

 

Insectes : pucerons gendarmes, araignées, fourmis
Petits animaux : taupes, lapins, rongeurs

Flore :

Mousses variées
Arbres : tilleuls, noisetiers, érables
Bio-indicateurs : orties, chardons, fraises des bois,

La faune et la flore, vous donneront des indications diverses et très utiles pour comprendre comment votre terrain fonctionne déjà sans votre aide.
Après les avoir noté, prenez le temps de vous renseigner sur chacun.
A ce stade, il est probable que vous n’y comprenez rien mais au fil de l’étude, tout s’éclairera.

 

Remarquez les différents niveaux de votre sol

Un terrain est rarement totalement plat, ce qui est très bien car l’eau s’écoule selon le(s) orientation(s) de votre sol.
Parfois, la différence est importante et parfois tout à fait anodin.

Si vous avez une différence importante, peut-être qu’il serait utile de faire appel à un professionnel, tel qu’un géomètre expert, un architecte ou un paysagiste.
Dans ce cas, vous recevrez un plan détaillé, vous aurez gagné du temps et de la précision.

Si les différents niveaux sont légers, vous pouvez en premier lieu vous contenter de prendre des notes sur le croquis effectué.

Dans tous les cas, il est tout à fait possible de faire sa topographie soi-même (voir l’article Topographie).

 

Faites une analyse du sol.

Analyser votre sol, vous fera gagner en temps, en économie et en frustration.
Travailler sur un terrain inconnu, c’est comme lancer un bâton à un canard en pensant qu’il répondra comme un chien et ne pas comprendre sa réaction.

Il y a plusieurs méthodes et plus vous en faites et plus vous aurez des indications à noter.

Les méthodes que vous pouvez faire vous-même

  • Le test du bocal pour connaitre la composition générale
  • Le test du boudin pour connaitre la texture
  • Le test du PH pour connaitre son acidité (chimique ou naturelle)
  • Les indications par faunes et flores (cf vos notes)

Ces tests vous permettront de comprendre votre sol et donc de vous y adapter ou de l’adapter selon vos objectifs.
Il est rare qu’un sol soit idéal comme il est rare qu’un sol soit désastreux, la palette entre les deux est large et il est important de savoir où votre terrain se situe.

 

Les méthodes qui demandent de faire appel à des laboratoires.

Ils vous demanderont de prélever à différents endroits, de préférences avec méthodologie, des carottes du sol à 20 cm et de les leur envoyer.
La tarification de chaque laboratoire varie mais regardez bien ce qui est inclus au risque d’avoir un résultat partiellement utile.

  • Le test NPK
  • Le test de pollution du sol
  • Le test du PH
  • Le test de la composition

Ces tests de laboratoires sont très utiles pour obtenir un résultat fiable et s’assurer d’un bon rendement (par exemple pour un agriculteur) mais peuvent être délaissé pour un jardin ménagé que ce soit ornementale ou potagère et si vous prenez bien le temps de faire les autres tests.

 

A ce stade, vous aurez dû dépenser au moins 1h dans votre jardin et déjà avoir beaucoup d’informations.

Si malgré cela, vous préférez faire appel à un service d’études, vous saurez au moins ce que vous devrez avoir comme informations.

A ce moment, notre service d’études est pour vous, contactez-nous